De Britney Spears à «Matrix», éclairages sur un débat aux multiples facettes. L'œuvre si précieuse d'une vie entièrement dédiée à faire évoluer les mentalités. Keith Richards: Under the influence (Morgan Neville, 2015, 1h22). Gags et scènes d'action se disputent la vedette de cette comédie portée par le duo Jackie Chan-Johnny Knoxville quelque part entre la Russie et Macao autour d'une histoire à multiples rebondissements qui verra nos héros devenir alliés puis amis. High Flying Bird (Steven Soderbergh, 2019, 1h30). Sa vie prend alors un tour inattendu. Un homme s'arrange pour être envoyé sur une île où vivent reclus de dangereux criminels afin de venger sa famille. Les meilleures phrases de "Feu", "Cyborg", "Les étoiles vagabondes" & "Expansion" Vous en voulez encore plus?Les meilleures phrases de Lomepal, PNL ou encore Damso sont aussi disponibles sur notre site.. Découvrez également tous nos articles sur Nekfeu. Il a définitivement traversé le miroir. Ce drame historique suivant le destin de deux familles –une blanche, une noire– installées dans les années 1940 dans le fin fond du Mississippi bénéficie de nombreux atouts, à commencer par un casting de premier ordre dans lequel on retrouve Garrett Hedlund, Carey Mulligan, Jason Mitchell ou encore la chanteuse Mary J. Blige. The After Party contient deux films en un. Avec The Holiday Calendar, la saison netflixienne des films de Noël 2018 est lancée. Beasts Of No Nation (Cary Joji Fukunaga, 2015, 2h17). Un récit maîtrisé aux vrais airs de tragédie. Dans A Christmas Prince, on retrouve donc un univers de prince et de princesses, château compris, le tout dans un étrange pays étranger fantasmé et immaculé. Voir la bande-annonce, The Meyerowitz Stories (new and selected) (Noah Baumbach, 2017, 1h52). Cette histoire familiale prend à la fois les atours d'un drame et d'une aventure périlleuse mettant en lumière les conflits d'un pays tiraillé par la violence. Cet Orbita 9, s'il se regarde sans déplaisir, méritait mieux. Anon en est une forme de déclinaison moderne sur un autre grand sujet d'inquiétude contemporain : l'archivage et l'utilisation des data. L'imagerie horrifique, soutenue par un casting solide (Dan Stevens, Michael Sheen), est suffisamment étrange pour fasciner. Le cinéaste allemand y prend pour prétexte l'accompagnement du vulcanologue britannique Clive Oppenheimer au plus près des entrailles de la Terre pour questionner notre rapport à la vie, à la mort ainsi qu'à nos origines. Mindhorn (Sean Foley, 2017, 1h29). C'est l'histoire d'un tournage complètement fou. On y suit une mère de famille qui connaît d'importantes difficultés financières. Voir la bande-annonce Malgré une mise en scène très soignée et la présence de Maika Monroe, l'actrice principale d'It Follows, on peine à s'intéresser aux mésaventures de notre héroïne et à ses échanges avec la machine qui manquent cruellement d'un véritable enjeu. Pour l'heure, de loin l'acquisition asiatique la plus convaincante du catalogue films Original. Soit l'histoire de deux très bonnes amies, éternelles célibataires, à la tête d'une start-up qui aide à défaire les couples qui battent de l'aile. Ils s'en servent pour tenter de déjouer la mort un peu plus tôt, sous les coups de feu de la police, du grand frère de C.J. Mais l'amour peut-il réellement surmonter une telle différence ? Netflix tient-il là son premier nanar? S'il y a un domaine de la fiction que Netflix maîtrise, c'est bien le récit de faits divers. Ce documentaire modeste touche une corde sensible en suivant la comédienne Tig Notaro dans la préparation de son nouveau spectacle. Pourtant, après un choc à la tête, sa vie prend des airs de romances à l'eau de rose hollywoodienne. L'ange du Mossad (Ariel Vromen, 2018, 1h45). Surfant sur un sentiment de peur, ils ont monté une entreprise qui prétend débarrasser les mauvais esprits qui hantent les maisons. Chroniques de deux restaurants (Trisha Ziff, 2019, 0h29). Un regard affûté sur le passé, un pied résolument dans le futur. Ce teenage movie est un drôle d'objet. Visuellement très réussi, le film pèche par une caractérisation un peu limitée pour finalement toucher grâce à la complexité des liens qui unissent les différents personnages pris dans une quête spirituelle presque mélancolique. On regrettera simplement que les scènes d'action aussi réussies soient-elles prennent peu à peu le pas sur le reste des enjeux dramatiques. Ce nouveau film indien traite d'un sujet sensible. C'est aussi l'histoire d'une filiation le film mêlant sur une autre temporalité la quête d'un fils. Sauf que l'adaptation live déplacée en Corée de cette histoire d'une unité spéciale de la police créée pour contrer un groupe rebelle qui sème la terreur afin de s'opposer à la réunification en cours du Nord et du Sud prend l'eau de toutes parts. Coscénarisé par Macon Blair, le réalisateur de I Don't Feel At Home In This World Anymore, ce thriller porté par Nikolaj Coster-Waldau (Game of Thrones) emporte l'adhésion par le masochisme avec lequel il traite son personnage tentant de se réinsérer à sa sortie de prison. Godzilla: la planète des monstres (Kobun Shizuno et Hiroyuki Seshita, 2018, 1h28). Cette comédie dramatique israélienne signée Oded Raz cherche à tirer un peu de légèreté d'un sujet grave, soit la crise existentielle que traversent deux petits délinquants qui survivent à une attaque terroriste en plein Jérusalem. The Bad Batch (Ana Lily Amirpour, 2017, 1h59). The Battered Basterds of Baseball (Chapman & Maclain Way, 2014, 1h20). Au point d'avoir une vraie chance d'être nommé à l'Oscar du meilleur film après son Lion d'or à Venise. Un hymne à la vie. Après le succès de Gimme The Loot, Adam Leon revient avec la déambulation attachante de deux jeunes acteurs unis par les circonstances dans une drôle de combine sans savoir à quel point ils peuvent se faire confiance. Son ami est-il victime d'une malédiction ou lui-même est-il en train de devenir fou ? Un mercredi sur deux, Anaïs Bordages et Marie Telling vous recommandent les meilleures séries du moment. Le souci ici a moins à voir avec la forme qu'avec le fond. Cette histoire de losers tentant de se faire passer pour morts, entre rebondissements poussifs et ersatz de scènes d'action, s'appuie sur un humour légèrement grinçant et bas du front. Cinéma : (re)-découvrons les “100 films italiens à sauver” ! Jade Hallyday reste une adolescente insouciante de 16 ans. Cet autre film d'épouvante indonésien s'inscrit dans une veine horrifique reliant la famille à une forme d'exploration du mal. Puis le propos s'étiole un petit peu en suivant en parallèle la préparation de la défense d'Anders Behring Breivik, dont les avocats souhaitent dans un premier qu'il plaide à la folie avant que lui-même ne décide d'assumer la charge politique de ses actes, et la lente convalescence d'une des victimes touchée à la tête, traumatisée. Si L'Ange du Mossad ne brille pas par l'éclat de sa mise en scène, le scénario basé autour des événements de la guerre de Kippour se suit sans déplaisir. Par ce côté un peu traumatisant de nous jouer «All That She Wants» de Ace of Base sur une dure scène de torture. The Outsider (Martin Zandvliet, 2018, 2h). Pour ne rien gâcher, la sous-intrigue romantique du film offre à Bridgit Mendler une rôle plus que séduisant de girl next door particulièrement enjouée. Une femme enceinte de retour de manière impromptue chez elle fait face à des cambrioleurs qui s'en prennent à elle et l'enterrent vivante. Déjà au tournant du XXe siècle, une même explosion des inégalités avait débouché sur un sursaut démocratique que Robert Reich appelle aujourd'hui de ses vœux. Sommaire: L'ensemble est assez bavard. Audrie & Daisy (Bonni Cohen & Jon Shenk, 2016, 1h38). Justin Timberlake + Tennesse Kids (Jonathan Demme, 2016, 1h30). On y discute amour, bonheur, désir, racisme, appropriation culturelle dans une suite d'échanges stimulants et ouverts. Le film prend pour point de départ une série de cataclysmes ayant donné naissance à la fin du XXe siècle à un Godzilla surpuissant qui par sa force de destruction a poussé les humains à quitter la Terre. Trouvez les carburants les moins cher parmi toutes les stations essence de France, comparez les prix de l'essence des stations service près de chez vous où autour de votre position géographique. Le troisième volet de la série documentaire Remastered se penche sur l'assassinat le 30 octobre 2002 du DJ du groupe Run-D.M.C. Sur le papier, drôle de projet que ce Highwaymen qui reprend l'histoire de la cavale de Bonnie & Clyde pour la traiter du point de vue des policiers qui traquent le couple. Je ne suis pas un homme facile (Éléonore Pourriat, 2018, 1h38). Ce court documentaire suit une promotion qui s'apprête à passer l'examen donnant droit à la nationalité américaine. Le cinéaste J.C. Chandor livre un solide film d'action très premier degré autour d'une bande d'anciens militaires qui se fixent pour mission de cambrioler en pleine jungle sud-américaine le chef d'un dangereux cartel. Voir la bande-annonce C'est peut-être là le génie de Ricky Gervais. Mère contrariée, amour interracial avec une femme presque deux fois plus âgée que son partenaire, visions poétiques tels ses oiseaux qui previennent les humains du danger… Susanne Bier défie les représentations comme en contrebande, aidée d'une Sandra Bullock toujours impeccable et d'un casting de seconds rôles malins à commencer par Trevante Rhodes révélé par Moonlight. Dans ce nouvel univers, chaque information nous concernant, chaque instant est enregistré et stocké en format écrit ou vidéo sur un serveur accessible partout. Dès les premiers plans, on était accroché. Ce drame intimiste porté par une performance très convaincante de la comédienne française est l'occasion d'interroger en creux ce manque, cette incomplétude qui caractérisent notre humanité. A Christmas Prince : The Royal Wedding (John Schultz, 2018, 1h32). Les Casques blancs (Orlando Von Einsiedel, 2016, 40 min). Barry (Vikram Gandhi, 2016, 1h44). Pourtant, quasiment aucun des cinéastes ne s'est pour l'heure réellement emparé de cette libérté. D'un côté, la fête du 70e anniversaire du cinéaste Jake Hannaford (John Huston), traitée à la manière d'un documentaire. Ce drame espagnol ménage plutôt bien la montée dramatique qui accompagne la soudaine libération de la parole, alcool aidant. Une comédie cousue de fil blanc qui déborde de bons sentiments. « L'invraisemblable légèreté d'Oscar » (Netflix) une fable satirique. Sur le papier, le casting pouvait donner un peu envie –Jessica Alba, Vincent d'Onofrio, Tim Allen–, mais très vite la faiblesse des dialogues comme de la mise en scène plombent les quelques bonnes idées d'un scénario au potentiel réjouissant –par une suite de circonstances malheureuses, l'arrivée d'un homme inconnu tourne à la prise d'otage la veille de Noël. Pas forcément la meilleure idée. Pourtant, le charme opère tout du long par la force d'une sensibilité dans l'approche du sujet, de très chouettes performances d'acteurs, notamment d'Ed Harris en patriarche retors, et d'une bande-son impeccable. Présenté à l’occasion de la 14ème édition de la Fête du Cinéma de Rome, « L'Invraisemblable légèreté d'Oscar » , narre l’histoire d’Oscar, un enfant défiant les lois de la gravité. Malgré tout (Gabriela Tagliavini, 2019, 1h18). — 23 février 2021 — Temps de lecture : 11 min. Sa vision était-elle sincère? Au risque de se perdre. Officiel : la Serie A reprendra le 20 juin ! Les prix sont donnés à titre indicatif et peuvent évoluer en fonction des pays, des cours des matières premières et des taux de change. Bright rejoue les défauts que l'on a maintes fois soulevé déjà concernant les productions maison: une attention si poussée sur l'enchaînement des péripéties que les personnages peinent réellement à exister. Reste surtout la musique de Neil Young qui de ballades élégiaques en acoustique en déflagrations électriques sur scène garde ici intact son pouvoir de sidération. Les amateurs de la série Better Call Saul seront heureux de retrouver Bob Odenkirk dans ses œuvres. Un 22 juillet n'en reste pas moins un film fort sur le défi posé par ces éruptions sanglantes de haine sur nos démocraties comme dans nos vies intimes. 7 años (Roger Gual, 2016, 1h17). Une tempête de neige aidant (et la présence bienveillante d'Andie McDowell, rare satisfaction du film), l'héritière retrouvera le droit chemin des bonnes valeurs. Souvent des jeunes marginalisés. Et celle de son meilleur ami, fortuné mais loser, déterminé à lui offrir l'opportunité qui s'acharne à lui échapper. Un questionnement touchant et difficile traité avec sensibilité. Netflix aime décidément les films d'ados, les comédies romantiques et les comédies romantiques mettant en scène des ados. Une vision tendue et désabusée aux airs de tragédie du quotidien qui rappelle un peu le cinéma du Philippin Brillante Mendoza. Ces premiers s'épilent, s'apprêtent, sont objectivés, restreints à des tâches inférieures, sont sensibles à une horloge biologique… Un jeu de décalage, qui, au final, prend pas mal de place dans le film (presque trop) et vient pervertir la rencontre de notre héros avec Alexandra (touchante Marie-Sophie Ferdane), puissante femme de lettres et croqueuse d'hommes en mal d'inspiration. Rachel Dolezal, un portrait contrasté de Laura Brownson nous plonge dans son intimité, lui donnant une chance de raconter son histoire, tout en donnant à entendre les arguments de ses opposants. La mise en scène est soignée, offrant notamment de jolis plans de Bombay. Plutôt que de mettre en scène directement ce faits divers impliquant une jeune fille de 6 ans découverte morte dans la cave de la maison de ses parents à Boulder (Colorado), quelques heures après qu'ils ont signalé sa disparition, Kitty Green filme son casting des personnages principaux de l'affaire. Voir la bande-annonce Recovery Boys (Elaine McMillion Sheldon, 2018, 1h29). Ce moyen métrage documentaire s'intéresse à une unité médicale qui accueille des patients souffrant de longues maladies. À Hong Kong, le combat d'un jeune activiste politique adolescent pas loin de faire trembler le pouvoir pro-chinois. Sur cette trame minimaliste, Matt Palmer construit un récit sobre et prenant par sa charge tragique mettant en scène la tension grandissante entre citadins aisés et habitants revanchards d'une petite communauté reculée. Il nous entraîne dans les coulisses de la Maison-Blanche, du Bureau ovale à la salle de crise, et aux quatre coins du monde, de Moscou à Pékin en passant par Le Caire. «C'est le sentiment le plus vieux au monde, mais il semble nouveau à chaque fois.» C'est ainsi que Sanjay, un des héros du film, parle de l'amour. Moins poétique qu'Ang Lee, Yuen Woo-Ping, chorégraphe de Kill Bill ou Matrix, apporte ici toute sa science du découpage pour de nombreuses scènes de combat très réussies dans des décors flamboyants. Ariane Nicolas Toutes les photos, vidéos et résultats. S'il est question d'un braquage ici, celui-ci tourne rapidement au drame laissant le meilleur ami de notre protagoniste principal aux portes de la mort. La Nasa approuve. Comment piloter sa trésorerie en période de crise ? Un an après avoir reçu un prix de la mise en scène au festival de Sundance, cette comédie dramatique islandaise ouvre le bal des films Original pour 2019. Un autre dans un fond plus grave où il est question de deuil, de viol, d'épreuves qui pèsent sur les personnages sans jamais à chercher à les victimiser. En fin de vie, quels choix adapter face à la mort? Après la parenthèse The Meyerowitz Stories (new and selected) de Noah Baumbach qui avait vu le comédien briller dans un registre un peu plus dramatique et avant son incursion dans l'univers des frères Safdie, Adam Sandler revient ici à son registre comique habituel. Elle lui demande de partir sur les traces de cet homme qui des années plus tôt a fait le choix de s'exiler. Si le film n'est pas exempt de maladresses avec quelques blagues un peu lourdes et des personnages secondaires qui peinent à exister réellement, il bénéficie néanmoins du charme de ses principaux intérprètes, d'une brochette de guests savoureuse et d'une manière assez fine de coller à l'air du temps. Le début d'un attachement rendu compliqué par le poids du passé de chacun. Nouvelle année, nouvelles résolutions, et surtout nouveaux projets ! Si vous avez aimé la première saison de Plan Cœur, la série française de Netflix, ce Ma vie après toi est sans doute fait pour vous. Sorti sur Netflix le même jour que le documentaire Tony Robbins, sur un sujet proche mais avec un point de vue beaucoup plus mordant, Rebirth tente de venir marcher sur les plates-bandes de David Fincher période The Game/Fight Club. Extremely Wicked, shockingly evil and vile (Joe Berlinger, 2019, 1h48). Ce documentaire ouvertement militant retrace les liens qui ont uni depuis des décennies la consommation de cannabis et la musique noire américaine, jazz et rap en tête. Ce film d'action philippin qui met en scène une assassin professionnelle retirée des affaires rattrapée par les membres d'un cartel a des airs de déjà vu. Si la plateforme investit largement ce genre quelque peu délaissé des salles, le film de Susan Johnson adapté d'un best-seller signé Jenny Han est jusqu'ici le résultat le plus probant, confirmant une certaine montée en gamme après la hype des derniers mois entourant Petits coups montés et Alex Strangelove. Il interroge aussi le parcours du comédien canadien qui a explosé au box-office en 1994 avec trois rôles qui lui ont permis d'injecter un peu de folie et de débordement dans un genre souvent très réglé. Retrouvez avec Télé-Loisirs le programme TV Toutes les chaînes de la soirée du mercredi 13 janvier 2021 chaine par chaine. Il se lie alors avec ses nouveaux voisins et s'immisce peu à peu dans leur vie pour donner corps à ses personnages. Le guide spirituel y parle de l'importance de l'âme, de notre rapport à la mort, exhortant à choisir pleinement le camp de la vie. C'est alors que les ennuis commencent mettant en péril tout ce qu'il a construit. L'opération séduction marche à merveille. Étrange film que cet A.X.L. Elle se croyait depuis toujours en orbite autour de la Terre.