Essai d’un bilan historiographique », Guy Lemarchand, professeur à l'université de Rouen, distingue les différentes écoles historiques qui ont analysé la Révolution française, expliquant : « Très minoritaire apparaît maintenant le courant d’origine légitimiste, ultra conservateur, autrefois de teinture royaliste, qui s’est fixé sur son terrain de prédilection dans les années 1980 : le « génocide » de la Vendée. Se fondant sur l'analyse détaillée de la Sarthe, Paul Bois approfondit la question, en mettant en valeur la haine qui oppose alors le paysan au bourgeois et montre l’existence d’un profond clivage social entre urbains et ruraux, très antérieur à la Révolution, qui constitue l'une des causes majeures du soulèvement[10]. Dès le 23 janvier, le représentant Laignelot dénonce à la Convention les massacres commis dans les environs de Challans par les troupes du général Haxo, mais sa lettre ne provoque aucune réaction[180]. N'ayant pas de réponse, il prépare un nouveau plan, en application stricte des décrets de la Convention. Ces mesures, les pouvoirs étendus du général en chef et l'état de siège rencontrent l'opposition de patriotes locaux qui accusent Hoche d'exercer une « dictature militaire »[289],[290]. Selon les cas, les envoyés en mission avaient une attitude conciliante (comme en Normandie) ou menaient une répression ponctuelle, d'autres avaient une attitude plus répressive. Le terme « génocide » est créé en 1944 par Raphaël Lemkin, professeur de droit américain d'origine juive polonaise, afin de tenter de définir les crimes d'extermination commis par l’Empire ottoman et le mouvement Jeune Turcs à l'encontre des Arméniens pendant la Première Guerre mondiale et les massacres d'Assyriens en Irak en 1933, puis par extension aux crimes contre l'humanité perpétrés par les nazis contre les peuples juif et tzigane durant la Seconde Guerre mondiale. Pour protéger leur territoire, les insurgés repassent massivement sur la rive gauche de la Loire[104]. Pendant cette période, plusieurs officiers de Charette sont tués, dont Couëtus[301], son second, Prudent Hervouët de La Robrie[300], le chef de sa cavalerie, et le chef de division François Pajot[302]. Rejoint par seulement 400 hommes et par Sapinaud, il attaque sans succès Chemillé, puis perd son quartier-général de Neuvy-en-Mauges[308],[310],[311],[312]. ", Markoff, John. Les Vendéens contre-attaquent deux jours plus tard et parviennent à chasser les républicains de leur « capitale », mais la ville, presque totalement détruite par les combats, est ensuite abandonnée. Près de Saint-Florent-le-Vieil, les fusillades du Marillais auraient fait environ 2 000 morts[173],[174]. Le 8 février, désormais à la tête de 4 000 à 7 000 Vendéens, il attaque Cholet. Franck D. Chalk, « Definitions of Genocide and their implications for prediction and prevention ». [62][63][64][65][66] Claude Langlois (of the Institute of History of the French Revolution) derides Secher's claims as "quasi-mythological". En outre à Rennes, le tribunal criminel condamne à mort 76 hommes et 11 femmes, 80 personnes reçoivent diverses peines, et 331 sont acquittés[147]. The next day the Vendean Royalists withdrew toward Mortagne-sur-Sèvre. Le 19 janvier 1794, il envoie à ses généraux les instructions à suivre. Si les réfugiés du printemps étaient bien accueillis, le nombre des suivants, les difficultés d’approvisionnement qu’ils causent, et la suspicion à leur égard refroidissent un peu l’accueil. Le 12, devant la Convention, Barère dénonce une « barbare et exagérée exécution des décrets », il reproche au général d'avoir incendié des villages paisibles et patriotes au lieu de traquer des insurgés[183]. Salut et fraternité, « Il est bien étonnant que la Vendée ose réclamer des subsides, après avoir déchiré la patrie par la guerre la plus sanglante et la plus cruelle. Le lendemain, Charette, Stofflet et Sapinaud réunissent leurs forces au village de la Bésilière, à Legé[218]. This conflict originated in the 19th century between two groups of historians, the Bleus, named for their support of the republicans, who based their findings on archives from the uprising and the Blancs, named for their sup… Par un hasard du calendrier, le député Lasource rend un rapport le lendemain sur l'Association bretonne d'Armand Tuffin de La Rouërie. Appliquant l'approche de la microhistoire à trois paroisses des Mauges entre 1750 et 1830, au cœur de la « Vendée-militaire », Anne Rolland-Boulestreau offre un tableau de la notabilité locale à la veille de la Révolution (gros métayers à Neuvy ou au Pin-en-Mauges, membres du monde du commerce à Sainte-Christine), une notabilité fondée sur la reconnaissance publique : ses membres occupent des fonctions publiques (les Cathelineau sont sacristains de père en fils), servent de caution morale devant notaire et sont souvent choisis comme témoins lors des mariages. Celui-ci attaque Challans sans succès le 7 avril, puis il s'empare de Moutiers-les-Mauxfaits le 19 avril[211]. Puis il s'empare de Beaupréau et reprend Chemillé. [67] Timothy Tackett of the University of California summarizes the case as such: "In reality ... the Vendée was a tragic civil war with endless horrors committed by both sides—initiated, in fact, by the rebels themselves. Cette construction a toujours des effets importants sur l'élaboration des identités locales et régionales : ainsi, bien des Vendéens ont intériorisé une identité fortement marquée par la religion, voire une nostalgie d'un Ancien Régime folklorique — deux aspects qui, on l'a vu, ne correspondent pourtant pas aux origines de l'insurrection de 1793. Ultimately, the uprising was suppressed using draconian measures. 351 pp. Deux jours plus tard, le général Dufresse arrive en renfort et avec seulement 600 hommes, il disperse les forces vendéennes à la bataille des Aubiers). De son côté l'état-major vendéen est divisé quant à la conduite des opérations à mener. Le lendemain, la troupe gagne Les Herbiers où Charette est élu général en chef par les officiers malgré l'hostilité de ses rivaux Joly et Savin. Pour Martin, le discours de Barère et le décret « participent de la vision qui fait de la Contre-Révolution un bloc unique, une hydre menaçante, légitimant la pensée d'une « juste violence » et installant la guerre de Vendée dans des conditions particulièrement absurdes. Dans son livre, Babeuf, reprenant les critiques des Enragés qui défendaient l’application immédiate de la constitution de l'an I, dénonce la Terreur, qu'il juge responsable des massacres commis en 1793-1794, et attaque (avec les modérés, les muscadins et les néohébertistes) les Montagnards et les Jacobins. Le 28 janvier 2000, en conclusion du Stockholm International Forum of the Holocaust, Michael Naumann, délégué du Gouvernement fédéral allemand à la culture et aux médias de 1998 à 2000 et ancien rédacteur en chef de Die Zeit, affirme : « Le terme français "populicide" a été parfois employé avant que le terme de "génocide" ait été inventé. Ce dernier, qui avait battu un détachement la veille à Rouans, trouve refuge dans la forêt de Princé. Les vendéens ne sont pas contre cet élan … Ne pouvant traverser le fleuve, les prisonniers sont relâchés tandis que le général Bonchamps meurt quelques heures plus tard, des suites de ses blessures[122]. Les réfugiés républicains craignent les représailles des Blancs ainsi que le décret du Conseil supérieur de Vendée du 24 juillet 1793, qui exige le serment de fidélité à Louis XVII, ou ordonne le départ avec interdiction de revenir. Les républicains laissent cependant 400 blessés qui sont massacrés[112]. Cependant l'armée de Boulard, jugée trop isolée et éloignée de ses bases, reçoit ensuite l'ordre de battre en retraite[73],[74]. Le plan de Turreau concerne le territoire de la Vendée militaire, qui comporte 735 communes, peuplées au début de la guerre de 755 000 habitants[190]. La société vendéenne est assez bien représentée, à l’exception des prêtres et des nobles[342]. S’étalant de 1793 à 1796, la guerre de Vendée a fait entre 100 000 et 200 000 victimes, dont beaucoup de civils. Crime contre l'humanité ? La version du 27 avril 2008 de cet article a été reconnue comme «, L'évolution historiographique sur les causes de l'insurrection, Les circonstances du déclenchement de la guerre, Insurrection contre la levée en masse en mars 1793, Échec de l'offensive républicaine en avril, Intervention de l'Armée de Mayence et offensive républicaine de septembre et octobre, La traversée de la Loire et la marche sur Granville, Le retour vers la Vendée et l'anéantissement de l'armée catholique et royale, La Vendée pendant la campagne d'outre-Loire, La répression de l'insurrection vendéenne, Les traités de La Jaunaye et de Saint-Florent-le-Vieil, Reprise d'armes et expédition de Quiberon, Effondrement des armées vendéennes et victoire des républicains, La troisième guerre de Vendée (1799-1800), « Génocide » : un débat historique et juridique récent, Autres disciplines: droit, philosophie et média, Des observations et analyses postérieures, Sur la Révolution française en général, et la Contre-révolution, « ses mesures paraissent bonnes et ses intentions pures, « barbare et exagérée exécution des décrets », « Il faut tuer les brigands et non pas brûler les fermes », « n'y aurait de moyen de ramener le calme dans ce pays qu'en en faisant sortir tout ce qui n'était pas coupable et acharné, en en exterminant le reste et en le repeuplant le plus tôt possible de républicains », « ci-devant chefs de la Vendée devenus républicains », « les troubles de l'Ouest sont terminés », « six cent mille Français ont péri dans la Vendée », « plus de six cents mille hommes des deux partis », « fin à près de deux siècles de chiffres en délire », « La Vendée sera dépeuplée, mais la République sera vengée et tranquille… Mes frères, que la Terreur ne cesse d'être à l'ordre du jour et tout ira bien. Malgré une tentative sans lendemain sur Villedieu-les-Poêles, les soldats refusent d'obéir à leurs chefs et décident d'eux-mêmes de regagner la Vendée. Toutefois, selon lui et sans donner les preuves de l’affirmation, la Vendée aurait été non seulement une révolte de grande étendue, mais également un instrument entre les mains des Montagnards dans leur lutte contre les Girondins avant le 2 juin 1793. Alors qu'ailleurs en France les révoltes contre la levée en masse sont réprimées, un territoire insurgé, appelé la « Vendée militaire » par les historiens, se forme au sud de la Loire-Inférieure (Bretagne), au sud-ouest du Maine-et-Loire (Anjou), au nord de la Vendée et au nord-ouest des Deux-Sèvres (Poitou). La Vendée vengé: le genocide franco-français (new edition). Dans le Poitou, des libelles voient dans la constitution civile l'œuvre des protestants et des juifs. In the rural Vendée, the local nobility seems to have been more permanently in residence and less bitterly resented than in other parts of France. [6] Alexis de Tocqueville noted that most French nobles lived in cities by 1789. Ces troupes se livrent ainsi aux pillages, massacrent la population civile, violant et torturant, tuant femmes et enfants, souvent à l'arme blanche pour ne pas gaspiller la poudre, brûlant des villages entiers, saisissants ou détruisant les récoltes et le bétail. Treaties were concluded at La Jaunaye (15 February 1795) and at La Mabillaie, and were fairly well observed by the Vendeans; no obstacle remained but the feeble and scattered remnant of the Vendeans still under arms and the Chouans. De son côté, Charette est en déroute, avec le millier d'hommes qui lui reste. Les Conseils suppriment alors les lois contre les émigrés et les prêtres réfractaires. The popular historiographyof the War in the Vendée is deeply rooted in conflicts between different schools of French historiography, and, as a result, writings on the uprising are generally highly partisan, coming down strongly in support of the revolutionary government or the Vendéen royalists. Épuisés les Vendéens refusent de quitter les lieux et prennent du repos, mais le 12 décembre ils sont attaqués par l'armée républicaine, forte de 20 000 à 30 000 hommes commandés par Marceau et Kléber[123]. An Intendants' survey showed one of the few areas where they still lived with the peasants was the Vendée. Dans les jours qui suivent Cholet[246], Cerizay, Bressuire, Châtillon, Maulévrier et Chemillé repassent aux mains des républicains. En 1987, Jean-Marie Le Pen avait déjà déposé un amendement visant à reconnaître un crime contre l'humanité dans les massacres de Vendéens[393]. The Vendéens seized a large amount of arms and gunpowder, but allowed the captured Republican forces to leave, after having sworn to no longer fight in the Vendée and had their hair shaved off so they could be recognised lest they went back on their word and were recaptured. Selon Jacques Hussenet, c'est la première étude sérieuse et raisonnée sur la bilan humain de la guerre de Vendée[347]. Ces derniers laissent 1 500 à 2 000 morts sur le champ de bataille, contre une centaine de tués pour les républicains, ils éprouvent ce jour-là, l'une de leurs plus lourde défaites. La bataille dure jusqu'au lendemain et dégénère en massacre des blessés, des femmes et des enfants[123]. ", Mitchell, Harvey. Elle fut étroitement liée à la Chouannerie, l'ensemble de ces deux conflits étant parfois désigné sous le nom de « guerres de l'Ouest ». Charette, Joly, Savin et La Cathelinière dans le Bas-Poitou et le Pays de Retz, La Rochejaquelein, Stofflet, Pierre Cathelineau et La Bouëre en Anjou ne rassemblent chacun que quelques centaines d'hommes sous leurs ordres. Les guerres de Vendée sont-elles assimilables à un génocide ? Les Vendéens reprennent alors l'initiative. Cinq jours après, il explique, dans une lettre à son ami Bodson : « Je confesse aujourd'hui de bonne foi que je m'en veux d'avoir autrefois vu en noir et le Gouvernement révolutionnaire, et Robespierre, et Saint-Just », justifiant même la mort de Hébert et de Chaumette (« Le salut de vingt-cinq millions d'hommes ne doit point être balancé contre le ménagement de quelques individus équivoques »)[377]. Certains officiers, comme Haxo, n'appliquent pas les ordres de destruction et de tueries systématiques et respectent les ordres d'évacuations des populations jugées républicaines. D'après des témoignages de soldats ou d'agents républicains, des femmes et des enfants sont coupés vifs en morceaux ou jetés vivants dans des fours à pain allumés[195],[196]. The conscription of March 1793, with the questionable exemption for Republican officials and National Guard members, broadened the anti-revolutionary coalition and brought the young men into action. Dans de nombreuses municipalités rurales, entre les mains de royalistes, on interdit aux « patriotes » réfugiés dans les villes de revenir, y compris par la force[251]. Aussi les chefs royalistes profite de ce répit pour attaquer les colonnes républicaines les unes après les autres. Dès le 29 janvier, il est contraint de trouver refuge dans la forêt de Maulévrier[308],[311],[312]. Au cours du XIXe siècle, la question oppose particulièrement les historiens, fondant leurs recherches exclusivement sur les archives, et les érudits, engagés dans la défense de la Vendée, qui recueillent les traditions mémorielles et les transmettent. D'autres historiens ont employé le terme de « génocide » pour qualifier les massacres commis pendant la guerre civile dans le camp républicain. The Vendeans were no more blameless than were the republicans. Dès fin mars, l'insurrection est matée en Bretagne par les colonnes des généraux Canclaux et Beysser[58]. Guerre de Vendée + celle des chouans, en un mot les “guerres de l’ouest” sont UN GENOCIDE commis par la ripouxblique talibanesque. Le 11 janvier 1795, un accord est trouvé pour engager des pourparlers officiels[231]. Cette identité est un outil de mobilisation sociale mais aussi un instrument politique contemporain. Le 14 mars, les accords de La Jaunaye sont ratifiés par la Convention nationale[239]. Le débat a été ouvert à la fin du XXe siècle, le siècle des génocides. Son plan, bien loin de mettre fin à la guerre, pousse en réalité de plus en plus les paysans à rejoindre les insurgés. Sapinaud manque lui-même d'être capturé et doit s'enfuir à cheval[241]. Le 7 juin, les républicains abandonnent Saint-Florent-le-Vieil[213]. General Hoche applied these measures with great success. Informé, Berruyer ordonne une retraite générales sur Les Ponts-de-Cé mais il laisse Gauvilliers isolé à Beaupréau. Entre février et juin 1795, des assassinats et différents incidents enveniment les relations entre royalistes et républicains[252],[249]. Il remporte néanmoins quelques succès, le 26 janvier Chemillé et Vezins, faiblement défendues, sont prises. Pour lui, « ce vocabulaire inadapté est une vieille ruse idéologique de l’extrême droite pour calomnier la Révolution française et banaliser les génocides bien réels du XXe siècle »[398]. Article 14 : Les biens des Rebelles de la Vendée sont déclarés appartenir à la République ; il en sera distrait une portion pour indemniser les citoyens qui seront demeurés fidèles à la patrie des pertes qu'ils auraient souffertes. Dans le Poitou, les insurgés s'emparent de Tiffauges le 12 mars[46],[34]. D'après ses assertions, les membres du comité de salut public, autour de Robespierre, visant l'établissement de la plus grande égalité possible en France (projet dont il se déclare par ailleurs solidaire), auraient planifié la mort d'un grand nombre de Français[369]. Nonjuring priests were exiled or imprisoned and women on their way to Mass were beaten in the streets. Une étude juridique, which an analysis by him of the Vendée war from the perspective of the international courts of justice in The Hague (such as the International Criminal Tribunal for the Former Yugoslavia and the International Criminal Tribunal for Rwanda). Mais le 18 septembre les 2 000 hommes de Kléber se retrouvent face à l'armée d'Anjou menée par d'Elbée, Lescure et Bonchamps. Le 23 mars, Charette, à la tête de seulement une cinquantaine d'hommes, est surpris près des Lucs, à La Guyonnière, par la colonne de l'adjudant-général Valentin et rejeté sur celle de Travot qui le capture dans les bois de la Chabotterie, près de Saint-Sulpice-le-Verdon[318]. Le mois de mai 1793 s'ouvre par une grande offensive des Vendéens de l'armée d'Anjou et du Haut-Poitou, dite la « Grande Armée » menée par Cathelineau, Bonchamps, D'Elbée, Stofflet et La Rochejaquelein. Mais les Vendéens, tiennent, contre-attaquent, et emportent Antrain dans la nuit du 21 au 22 novembre. Suivant cette théorie, la guerre civile dans l'Ouest (avec la mort dans la bataille des Blancs et des Bleus) et la répression des insurrections fédéralistes et royalistes auraient été l'outil de ce programme de dépopulation de la France, dont Carrier, à Nantes, n'aurait été qu'un agent local[370]. Stofflet envisage alors d'entrer en force dans le territoire de l'armée du Centre et de l'armée du Bas-Poitou afin de remplacer Sapinaud par Delaunay et Charette par Savin[244]. Le 26 mars, Stofflet signe un cessez-le-feu à Cerizay[247]. [42] Devant cette résistance et le manque de coordination des royalistes, l’attaque contre Nantes, les 28 et 29 juin, échoue. Le 10 décembre, la ville est prise après un court combat[123]. From then, the local conflicts grew more sharply defined, over the choice between juring and non-juring priests. Ce dernier explique que Lénine a comparé « les Cosaques à la Vendée pendant la Révolution française et les a soumis avec plaisir à un programme que Gracchus Babeuf, l'"inventeur" du Communisme moderne, a qualifié en 1795 de "populicide" »[383]. Envoyé en mission dans les cinq départements bretons par un décret du 14 août 1793, Jean-Baptiste Carrier est installé à Nantes par un arrêté du comité de salut public du 29 septembre (où il reste malgré un nouveau décret du 13 octobre, l'affectant à l'armée de l'Ouest avec Bourbotte, Francastel et Turreau, le cousin du général).